mardi 27 novembre 2012

L'ironie au coeur des prescriptions de santé et des devoirs de mémoire

Il en va des prescriptions en matière de prescriptions de santé publique comme des devoirs de mémoire : leur ressort est l'ironie, parce qu'elles ne prennent pas en compte leur contexte de réception, se pensant comme vérités par-delà tout contexte local forcément superficiel à leurs yeux.
C'est ainsi qu'à se croire au-dessus du temps, de l'espace et des gens, qu'il s'agisse de la Shoah comme du SIDA, les prescriptions de santé et de mémoire, qu'elles s'inscrivent très concrètement dans les représentations, techniques et communications quotidiennes (la santé) ou beaucoup moins (la mémoire), en deviennent contre-productives.
Pour être davantage efficaces, il leur faut devenir relatives, au moins dans leur forme (techniques du corps, oeuvres commémoratives, etc.). Et donc perdre leur relativité éternelle pour s'énoncer dans la communication sans en venir in fine à dire le contraire.

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